[PREMIERE] « A Leila (Marrakech) » de OZMA

48 heures avant sa sortie, le nouvel album du quintet de Stéphane Scharlé débarque sur Le Grigri. Au menu, la halte marocaine de cet Hyperlapse imaginé comme un explosif carnet de voyage.

48 heures avant sa sortie, le nouvel album du quintet de Stéphane Scharlé débarque sur Le Grigri. Au menu, la halte marocaine de cet Hyperlapse imaginé comme un explosif carnet de voyage.

Composed by drummer and bandleader Stéphane Scharlé, this 7th opus was imagined as a travel journal, a moving photography nourished by a common experience. 10 songs each dedicated to cities that the five musicians of OZMA discovered together during an incredible world tour in 2018.

Composé par le batteur et leader Stéphane Scharlé, ce 7ème opus à été pensé comme un carnet de voyage, une photographie en mouvement nourrie par un imaginaire commun. 10 morceaux dédiés chacun à une ville que les cinq musiciens d’OZMA ont découvert ensemble, lors d’une incroyable tournée mondiale en 2018.

C’est toujours le risque quand on voyage trop: ça vous inspire, ça vous change, ça vous chamboule. Pour s’éviter ça, nous, on préfère comme Georges (Brassens, hein?) nos lits douillets. Mais les gars d’Ozma ont préféré se laisser aspirer par leurs 56 concerts de par le monde en 2018, ce qui fait d’eux d’ailleurs l’un des groupes de jazz hexagonaux les mieux dotés en miles, en turbulences et en heures d’attente en aéroport. Ce qui n’est pas un mince exploit.

Résultat, un septième album baptisé Hyperlapse qui se présente sous forme de carnet de bord musical, à la fois intime et grandiloquent: d’Allemagne en Chine, d’Indonésie en Inde, du Maroc au Zimbabwe. 10 titres pour 10 expériences de villes visitées par le batteur Stephane Scharlé et ses quatre comparses, Julien Soro (saxophone), Tam de Villiers (guitare), Guillaume Nuss (trombone) et Édouard Séro-Guillaume (basse). Prévu pour le 7 février chez Cristal Records, il sera inauguré sur la scène du Périscope à Lyon le 6 mars et sur celle du Café de la Danse à Paris le lendemain.

Pour Le Grigri, Ozma a accepté de dévoiler un titre inspiré par leur voyage au Maroc. Intense crescendo de près de quatre minutes, « A Leila (Marrakech) » détonne dans l’univers dynamite du groupe quintet frenchy. Comme s’ils retenaient, une fois n’est pas coutume, leur énergie et en gardaient sous la semelle pour offrir un vrai moment de mélancolie tourbillonnante – il faut dire que la Leila du titre, c’est Leila Alaoui, photographe engagée, victime en 2016 des attentats de Ouagadougou. Comme sur le reste du disque, la bande à Scharlé ne tombe dans le piège du cliché “tour du monde express” et « A Leila (Marrakech) » n’est donc pas un morceau orientalisant dédié au Maroc. Non, il divague et digresse autour des moments de vie et de souvenirs. Ça nous donnerait presque envie de sortir de nos lits douillets, on va leur demander quelques miles.

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Sur les hauteurs de Bogotá, ça bouge depuis quelques années grâce à des nouveaux groupes mélangeant rythmes populaires sud-américains (cumbia, chicha, guaracha) avec sons électroniques et guitares électriques pour créer la musique latine du futur. Formation montante de cette scène, La Sonora Mazuren nous offre avec leur deuxième album un condensé parfait de ce nouveau style qui nous emporte directement au milieu d’une fête tropicale psychédélique.

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Pour leur retour aux affaires chez Gondwana, le duo danois Nikolaj Svaneborg et Jonas Kardyb sort de nouvelles palettes pour peindre un automne divin. Fort des esprits d’une folk danoise ancestrale et d’un certain jazz scandinave, le duo implore une version toute en retenue du dieu nordique du bonheur et de la beauté, Baldr. Good news : les dieux et les mortels devraient aimer les délicates syncopes de Kardyb et les mélodies lumineuses de Svaneborg.

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