Arif Mirbaghi : et la lumière fut

Et un son qu’on n’avait pas encore entendu, c’est celui d’Amir Mirbaghi, contrebassiste de jazz, claviériste et compositeur canadien. Une musique comme la parfaite descendance d’un glorieux passé, celui du funk-groove iranien des seventies…

On doit vous avouer qu’on aime les cocktails.

On parle de mélange de genres, de lieux et de styles qui saupoudrés d’une bonne dose de talent font des sons pas comme les autres.
Et un son qu’on n’avait pas encore entendu, c’est celui d’Arif Mirbaghi, contrebassiste de jazz, claviériste et compositeur canadien. Une musique comme la parfaite descendance d’un glorieux passé, celui du funk-groove iranien des seventies, des illustres Googoosh, Shamaizadeh passé aux filtres des musiques electroniques marié à cette pop psychédélique turque des années 60 remise au goût du jour depuis par les Altin Gun, Satellites, etc. Vous nous direz ça tombe bien pour un album enregistré entre la Turquie et l’Iran, et vous aurez raison, comme toujours. Et si à cela, vous ajoutez qu’Arif a tâté du metal – dixit ton pote boomer – vous avez la recette d’un superbe EP.

Au fil des 4 titres de « Gesture of Light », on (a)perçoit les chemins de traverse empruntés, entre folk, jazz, rock progressif, musiques du passé et du futur et cette envie furieuse d’explorer les sons issus des diasporas. Un EP pas comme les autres qui, on l’espère, vous fera voyager autant qu’il nous a fait triper

Le titre déjà en boucle dans ta radio : Smoke follow Beauty

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Pour leur retour aux affaires chez Gondwana, le duo danois Nikolaj Svaneborg et Jonas Kardyb sort de nouvelles palettes pour peindre un automne divin. Fort des esprits d’une folk danoise ancestrale et d’un certain jazz scandinave, le duo implore une version toute en retenue du dieu nordique du bonheur et de la beauté, Baldr. Good news : les dieux et les mortels devraient aimer les délicates syncopes de Kardyb et les mélodies lumineuses de Svaneborg.

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Cette pépite, dénichée par Mambo Chick lors d’un voyage sur l’île aux belles eaux, est un (beau) bout d’histoire du jazz guadeloupéen. KAT-TET, projet du pianiste Patrick Jean-Marie, est un voyage aux confins des possibles, là où jazz, gwoka, biguine, jazz-funk so 80s fusionnent pour créer la « Women » parfaite. Le LP de 1985 est un holy grail, cette réédition chez Symbole devrait vous sauver la vie. Et sinon, branchez-vous sur le Grigri, ça tourne en boucle!

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