« Les époques dégueulasses sont propices aux chefs-d’œuvre » – Wolinski
Réchauffement climatique, révocation du droit à l’avortement, guerres, nouvelle vague de Covid,… et au milieu de cet ocean de m*****, flottent encore quelques bonheurs pour venir adoucir nos coeurs et oreilles meurtries; à commencer par ce chef d’oeuvre de Tim Bernardes « Mil Coisas Invisíveis » – Milles choses invisibles en VF.
Certains diront que ça n’est pas « assez Grigri », « trop indie-folk », on vous répondra que c’est surtout « trop beau », qu’on n’aime pas les étiquettes et qu’on fait encore ce qu’on veut d’ici au rachat de la radio par Bolloré. Et en attendant l’offre, on se prélasse en écoutant ces milles choses invisibles à l’œil (oreille) nu que nous promet Tim Bernardes, chanteur, auteur-compositeur, producteur homme aux milles autres casquettes et dont le père ne serait autre que Mauricio Pereira, entre autres, membre de l’Universal Mauricio Orchestra!
L’amour, la saudade, la félicité, l’apaisement, la générosité, l’émerveillement, la serénité,… milles sentiments et sensations par lesquelles vous passerez à l’écoute de ces 15 titres qui relient dans une quadrature magique tropicalia, indie-folk, samba et musiques populaire brésilienne.
On vous aura prévenu : un chef d’œuvre. Et si ça n’en était pas un; en cette époque dégueulasse, ça sonne tout comme.