[PREMIERE] « Last Call » : le Léon Phal quintet se propulse dans les étoiles

Pour la sortie de leur prochain album « Dust to Stars » prévue le 30 avril, le brillant quintet mené par Léon Phal nous offre en avant-première le titre « Last Call ». Des compositions énergiques, bourrées d’ingéniosité qui propulsent la jeune formation directement dans les étoiles. C’est un choc, c’est un style, c’est une claque, que dis-je c’est une astroparticule !

Pour la sortie de leur prochain album « Dust to Stars » prévue le 30 avril, le brillant quintet mené par Léon Phal nous offre en avant-première le titre « Last Call ». Des compositions énergiques, bourrées d’ingéniosité qui propulsent la jeune formation directement dans les étoiles. C’est un choc, c’est un style, c’est une claque, que dis-je c’est une astroparticule ! 

Le Léon Phal quintet, c’est un peu l’enfant prodigue du jazz français de ces deux dernières années. Lauréat des tremplins de Jazz à Vienne et du Nancy Jazz Pulsations en 2019, puis sacré « Révélation » par Jazz News et Jazz Magazine, au moment de la sortie de leur premier album « Canto Bello », on imagine sans peine que le quintet devait avoir une sacrée pression sur les épaules. Et pourtant, bien accompagnés de Benoît Courboz (ingénieur du son qui a notamment travaillé aux côtés de Truffaz), ils relèvent le défi haut la main en imposant confortablement le style « Léon Phal quintet » comme étant aujourd’hui une référence incontournable de la scène jazz française. 

Malgré une formation hard-bop on ne peut plus classique composée de Léon Phal (saxophone), Zacharie Ksyk (trompette), Gauthier Toux (claviers), Arthur Alard (batterie), et Rémi Bouyssière (contrebasse), on se retrouve, avec ce nouvel album plus encore qu’avec le précédent, face à une proposition stylistique complètement neuve, et marquée d’une identité massive. On écoute l’album une fois et on se surprend à entonner les thèmes en chœur dès la seconde. Le côté subtilement électro du groupe se dévoile plus franchement et rappelle sans s’y confondre la scène jazz d’outre-Manche (KOKOROKO, Nubya Garcia, Yazz Ahmed, Ezra Collective et bien d’autres encore).  

Avec le magnifique « Last Call », on vous dévoile un condensé de l’ADN de cet album : une mélodie entêtante poussée par une rythmique millimétrée, enveloppée des nappes du clavier Rhodes, soutenue par des cadences puisant dans un répertoire allant de l’afrobeat à la house, et provoquant une fièvre particulièrement contagieuse. Si avec ça, vous ne trépignez pas d’impatience à l’idée de découvrir ce petit bijou signé chez le précieux Kyudo Records, on ne sait plus ce qu’il vous faut ! 

Lien Bandcamp : https://leonphal.bandcamp.com/album/dust-to-stars

Léon Phal, à l’aise. © Mathias Clauson

Léon Phal, à l’aise. © Mathias Clauson

Auguste Bergot

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Seul album du groupe Telstars, cette pépite soulful de 1974 nous vient tout droit de la Barbade. Très dur à dénicher, Mad About Records nous gratifie d’une belle première réédition. Comme beaucoup de groupes antillais de la même époque, c’est une liberté totale et sans aucun complexe dans le son. La preuve avec le morceau World Of Tomorrow où la mélodie de 2001 Odyssée de l’espace passe à la moulinette funky. Richard Strauss et James Brown ensemble sur le dancefloor!

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Ici, free jazz, batterie groovy et instruments māori en mode noise fusionnent pour donner naissance à une musique originale, énigmatique mais aussi d’une grande beauté. Cela nous vient de Nouvelle-Zélande et c’est l’œuvre de Rāhana Tito-Taylor, producteur connu des scènes undergrounds locales, qui sort son premier album sous son pseudo Waiwhai. C’est notre belle découverte du moment et on va se presser d’aller digger les autres artistes de ce label Noah Records!

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