[PREMIERE] « Poulet Gondolé » : du son, de la sueur et du live

Une live-session, tout en collants panthères, en stroboscopes et en rythmes endiablés. Ça s’appelle “Poulet Gondolé (Chasuble)”, c’est signé Edredon Sensible, et ça se déguste le dimanche midi chez mamie sur Grigri TV.


Edredon Sensible, le groupe-fouchtraque toulousain qu’on ne présente plus (au cas où, on vous propose une session de rattrapage ici, et le lien vers leur album ici), nous fait l’immense joie de révéler en exclu leur prochain titre : une live-session, tout en collants léopard, en stroboscopes et en rythmes endiablés. Ça s’appelle “Poulet Gondolé (Chasuble)” et ça se déguste le dimanche midi chez mamie sur Grigri TV.

S’autociter, c’est classe. Ca montre que les conneries qu’on a pu écrire plus tôt ont une utilité pour les conneries qu’on va écrire aujourd’hui. Voici donc ce qu’écrivait le 1er avril dernier un illustre et (ô combien perspicace) chroniqueur-prophète de notre propre Evangile :

“Et lorsque ce clip ne vous suffira pas, on vous guidera vers certains lives où la transpiration y est abondante et partagée et les sourires aux 4 coins des lèvres et des oreilles.”

Et ce qu’il a dit, cet homme, il l’a fait. Il a guidé son peuple à travers le désert, tel Moïse, et l’a conduit vers ce live à la transpiration abondante, ce bon “Poulet Gondolé”, pour le rassasier.

Vous l’aurez compris, le jazz tribal d’Edredon Sensible donne des élans de ferveur religieuse ; on a envie de convulser sur le sol et de crier “Alleluia !”, subjugués par cette décharge de sérotonine qui vient nous faire vibrer le tympan. Armés de leurs deux batteries et de leurs deux saxophones, les quatre musiciens mettent constamment leurs corps au service du son. C’est nerveux et musculaire, acrobatique et carnavalesque. Et il n’y a pas de gel hydro-alcoolique assez puissant pour vous protéger contre ce virus de la teuf.

Avec ce live de leur nouveau titre inédit “Poulet Gondolé (Chasuble)” tourné au Metronum à Toulouse, le quartet nous propose six minutes de questions-réponses entre le baryton (Tristan Charles-Alfred) et le ténor (Jean Lacarrière), le tout soutenu par une hydre percussive à deux têtes (Antoine Perdriolle et Mathias Bayle). S’ensuit un break d’à peine une minute qui découle naturellement sur une transe commune guidée par le ténor. Vraisemblablement emporté par cette fougue irrépressible, le vidéaste Gauthier Borremans court littéralement à travers les musiciens, et restitue avec brio ce que doit être ce moment de vie intense.

Vous pourrez d’ailleurs le vérifier de vous-mêmes en retrouvant Edredon Sensible en concert le 4 novembre à Massy (92), ou le 6 novembre à Castres (41) pour le festival des Primeurs. Allez, venez vous faire lessiver la vloute panthère !

Auguste B

Last news

Pour leur retour aux affaires chez Gondwana, le duo danois Nikolaj Svaneborg et Jonas Kardyb sort de nouvelles palettes pour peindre un automne divin. Fort des esprits d’une folk danoise ancestrale et d’un certain jazz scandinave, le duo implore une version toute en retenue du dieu nordique du bonheur et de la beauté, Baldr. Good news : les dieux et les mortels devraient aimer les délicates syncopes de Kardyb et les mélodies lumineuses de Svaneborg.

Listen/Buy

Cette pépite, dénichée par Mambo Chick lors d’un voyage sur l’île aux belles eaux, est un (beau) bout d’histoire du jazz guadeloupéen. KAT-TET, projet du pianiste Patrick Jean-Marie, est un voyage aux confins des possibles, là où jazz, gwoka, biguine, jazz-funk so 80s fusionnent pour créer la « Women » parfaite. Le LP de 1985 est un holy grail, cette réédition chez Symbole devrait vous sauver la vie. Et sinon, branchez-vous sur le Grigri, ça tourne en boucle!

Listen/Buy

Vous devriez aussi aimer

© Le Grigri, 2024 — Made with 🖤 — World Best Radio of the year 2062