Ça sort le 9 novembre chez Brixton Records et c’est l’un des projets les plus étonnants de l’année. Ou quand une bande de jeunes Suisses décident de mixer leur passion pour Duke Ellington et leur amour pour The Skatalites. On vous fait découvrir en avant-première “The Mystery Song”, délicieux mash-up de jazz à la jamaïcaine.
C’est une pochette qui évoque la grande époque Blue Note avec un titre qui rappelle beaucoup de grands (premiers) albums de jazz, d’Introducing Kenny Burrell à Introducing Brad Mehldau en passant par Introducing Wayne Shorter, Introducing Paul Bley ou Introducing Wayne Shorter. À l’intérieur, on y trouve des standards de Joe Henderson, Charles Mingus ou Dizzy Gillespie ainsi que des improvisateurs de la scène suisse (le contrebassiste Yves Marcotte, le saxophoniste Leon Phal ou le tromboniste William Jacquemet). Et pourtant, à l’intérieur, on y trouve d’une atmosphère 100% ska.
Plein de langueur(s) et d’after-beats, “The Mystery Song” a des allures de drogue douce totalement légale. Profitons-en.
C’est le pari et le plaisir de cet étonnant big band qui sort son tout premier disque le 9 novembre chez Brixton Records: élaborer un groove qui doit autant à l’art du big band traditionnel qu’aux rythmes jamaïcains des années 60. Un mash-up séduisant et étonnant dont on vous présente en avant-première un extrait fort symbolique: “The Mystery Song”, soit un standard magnifique de Duke Ellington que le Jah Jazz Orchestra arrange à la sauce roots reggae. Le résultat, plein de langueur(s) et d’after-beats a des allures de drogue douce totalement légale. Profitons-en.
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C’est d’abord une rencontre entre quatre musiciens de trois pays différents (Mali, Gambie et Italie) avec l’envie de proposer une musique aux racines africaines bien ancrées mais en même temps ouverte à de nouvelles directions. Ici kora, djeli ngoni, chants de griot se mêlent à des influences jazz, musiques improvisées et même folk. Cette union entre tradition et moderne nous ouvre de nouvelles possibilités dans un genre qu’on croyait figé. Et pour ça grand respect à Lolo.
Né à New York, vivant à Toronto, ayant des racines japonaises, le chanteur Kingo Halla est un touche-à-tout s’inspirant à la fois du jazz brésilien, de la soul, ou du R’n’B. Avec son dernier projet, il réussit un véritable tour de force en mélangeant habilement influences old-school et production moderne. Être fidèle à la soul d’origine sans jamais sonner dépassé. Si on ajoute avec ça un songwriting talentueux porté par une superbe voix, on se demande si Kingo Halla n’a pas trouvé la formule sécrète pour une soul des années 2020’s.