Kelly Finnigan

The Tales People Tell, disque de la semaine du Grigri du 22/04 au 28/04

Il y a des tonnes de raisons pour faire de ce premier album solo du chanteur des Monophonics un disque de la semaine. Déjà, il y a une évidence: The Tales People Tell comporte dix chansons, dix potentiels tubes. Il est parfois cornélien de choisir quel(s) titre(s) va/vont passer sur Le Grigri: souvent on s’écharpe, on s’engueule, on s’étripe. Là, on a dû les choisir à chifoumi dans le plus grand des calmes. Seconde raison, la soul de Kelly Finnigan sent bon le vintage à sampler. On s’explique: ces orchestrations classieuses, ces breaks veloutés, ces montées de sève en mode préliminaires sereins, c’est typiquement sur ces bases que le Wu-Tang Clan (pour ne citer qu’eux, mais ils prennent une sacrée place dans nos références) a construit ses beats. Ça sent le savoir-faire des grands labels de l’Histoire de Stax à Hi Records, celui-là même qu’on retrouve chez Leon Michels évidemment. Il faut dire que le savoir-faire, Kelly Finnigan connaît bien puisque son père Mike (qui joue de l’orgue sur l’album) a côtoyé Jimi Hendrix, Taj Mahal, Etta James ou Joe Cocker. Enfin, last but not least, la voix du chanteur-en-chef-multi-instrumentiste de The Tales People Tell a quelque chose d’incroyablement androgyne. Ça pourrait être un homme, une femme, une extraterrestre, un sirène clopeuse ou un ligament croisé qu’on ne verrait pas la différence. Bref, on pourrait parler pendant des heures de ce disque que ça n’épuiserait pas notre amour pour lui. D’autant que Le Grigri diffusera toute la semaine en exclusivité deux incroyables titres de ce The Tales People Tale dont la sortie n’est prévue que pour le vendredi 26 avril chez le toujours pertinent label américain Colemine Records. On serait vous, on écouterait la radio 24h sur 24 pour ne pas les louper.

Last news

Comme un je-ne-sais-quoi de très français dans un jazz marqué par la nouvelle génération anglaise pour le quintet Naïram de Jasmine Lee qui sort un premier opus inspiré des Nerija, SEED Ensemble ou encore Maisha. Mais un opus qui parvient à s’en affranchir aussi, en particulier par le jeu du flutiste Alexandre Aguilera, pour offrir un ménage à 3 réussi entre improvisation, spiritual jazz et jazz métissé.

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À paraître sur le label Light in the Attic Records, Even the Forest Hums : Ukrainian Sonic Archives 1971-1996 compile des musiques ukrainiennes de l’ère soviétique à la période post-URSS. Si la promesse, de mettre en lumière des morceaux rares de folk, rock, jazz et d’électronique, est aussi bonne que les deux premiers extraits alors vivement la sortie complète le 18 octobre.

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