Dorothy Ashby, Duke Ellington & John Coltrane, Pat Metheny, David Axelrod, Curtis Mayfield, Louis Armstrong & Ella Fitzgerald, Alain Goraguer, Robert Glasper, Thundercat, Keyon Harrold… Non, ce n’est pas qu’une playlist de journée du Grigri, ce sont aussi les musiciens que Mac Miller a samplés ou ceux avec lesquels il a joué durant sa courte vie (26 ans sur Terre). S’il y a bien un jeune rappeur qui avait la fibre soul jazz, c’était lui. Et il suffisait de lire les légions d’hommages sur Internet pour s’en convaincre. De Flying Lotus qui racontait avec émotion leur passion commune pour Sun Ra à Egon du label Now Again qui se souvenait de l’admiration sincère du garçon pour Madlib, tout le monde est unanime: en plus d’être un rappcat, Mac Miller était clairement un jazzfan. Dans sa massive discographie pour un gars qui n’a vécu que 26 printemps, on peut même dégager trois albums officiellement biberonnés à la note bleue: le drôle de side project sorti sous le sexy pseudo de Larry Lovestein, You (dispo gratuitement ici), la onzième de ses mixtapes, Faces (à télécharger ici) et son avant-dernier album studio, The Divine Feminine au casting maousse costaud (Kendrick Lamar, Anderson .Paak, Bilal et sa girlfriend de l’époque, Ariana Grande).
Résultat, on vous a préparé un mix spécial “The Jazz Side of Mac Miller“ à la fois pour lui rendre hommage mais aussi par pur plaisir, on ne va pas se mentir.