C’était l’un de nos disques en boucle encore la semaine dernière. Nouvelle trouvaille du label Stones Throw, Kiefer débarquera le 28 septembre au Pop-Up du Label à Paris pour son premier concert hexagonal. Et alors qu’on pouvait s’attendre à un éventuel (simple) DJ-set ou quelque chose planplan de ce genre, on découvre cette vidéo qui nous laisse penser que le Californien élève de Kenny Burrell pourrait venir avec un live band. Réalisée dans le « donjon » du label de Peanut Butter Wolf (même si le bordel a l’air bien plus arrangé que négligé), elle nous fait écouter l’addictif Happysad d’une nouvelle oreille. A noter que le bassiste porte un t-shirt « Ride or Die », qu’un putois empaillé porte des lunettes de soleil et que le type du fond avec un clavier n’est autre que Jonah Levine, leader d’un collectif qui mérite le détour et qui passe régulièrement sur Le Grigri. Le monde est petit quand on est en bonne compagnie (on dirait une phrase cachée dans un bonbon chinois, mais on a vraiment l’impression de l’inventer en direct). Après, est-ce qu’on peut parler de bonne compagnie avec un type qui porte des chaussettes avec des claquettes? Le débat est ouvert.
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C’est d’abord une rencontre entre quatre musiciens de trois pays différents (Mali, Gambie et Italie) avec l’envie de proposer une musique aux racines africaines bien ancrées mais en même temps ouverte à de nouvelles directions. Ici kora, djeli ngoni, chants de griot se mêlent à des influences jazz, musiques improvisées et même folk. Cette union entre tradition et moderne nous ouvre de nouvelles possibilités dans un genre qu’on croyait figé. Et pour ça grand respect à Lolo.
Né à New York, vivant à Toronto, ayant des racines japonaises, le chanteur Kingo Halla est un touche-à-tout s’inspirant à la fois du jazz brésilien, de la soul, ou du R’n’B. Avec son dernier projet, il réussit un véritable tour de force en mélangeant habilement influences old-school et production moderne. Être fidèle à la soul d’origine sans jamais sonner dépassé. Si on ajoute avec ça un songwriting talentueux porté par une superbe voix, on se demande si Kingo Halla n’a pas trouvé la formule sécrète pour une soul des années 2020’s.