Okonkolo

“Cantos” tourne en boucle sur Le Grigri

Au départ, c’est juste beau. Ça donne envie de rire, s’asseoir, pleurer et danser en même temps, puis de faire des câlins aux dauphins. Et puis, après, on comprend : Okonkolo, c’est comme Bach, c’est pas juste beau, c’est aussi mystique. Pour un non-initié, c’est ardu de comprendre les divinités cubaines, les orishas, la santeria et ses subtilités, les tambours et leurs lois métriques, les dieux Chango, Oba ou Ochun. Mais quand on écoute un disque comme Cantos, on s’en fout un peu, on comprend sans comprendre : on saisit l’esprit à défaut de capturer des esprits – c’est le principe de la transe spirituelle. Et puis, derrière tout ça, il y a des histoires : un chanteur de Porto Rico qui a survécu à une fusillade grâce à la musique et à la foi (Abraham « Aby » Rodriguez), un producteur qui aime les cordes et les cuivres (Jacob Plasse, déjà aux manettes de Orquesta Akokán) et un label new-yorkais qui a du flair (Big Crown Records où l’on retrouve des habitués du Grigri comme Lee Fields ou El Michels Affair). On appelle ça une saine trinité.

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Comme un je-ne-sais-quoi de très français dans un jazz marqué par la nouvelle génération anglaise pour le quintet Naïram de Jasmine Lee qui sort un premier opus inspiré des Nerija, SEED Ensemble ou encore Maisha. Mais un opus qui parvient à s’en affranchir aussi, en particulier par le jeu du flutiste Alexandre Aguilera, pour offrir un ménage à 3 réussi entre improvisation, spiritual jazz et jazz métissé.

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À paraître sur le label Light in the Attic Records, Even the Forest Hums : Ukrainian Sonic Archives 1971-1996 compile des musiques ukrainiennes de l’ère soviétique à la période post-URSS. Si la promesse, de mettre en lumière des morceaux rares de folk, rock, jazz et d’électronique, est aussi bonne que les deux premiers extraits alors vivement la sortie complète le 18 octobre.

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