Ce disque est une drogue. On l’écoute une fois, puis une autre et puis c’est la nuit. Et on peut encore l’écouter car c’est l’une des spécificités de ce Starting Today : il peut aussi bien se danser que se penser. Quand on le danse, on aime bien son côté house et son versant dub. Quand on le pense, on se dit qu’il est à l’image de sa pochette : bordélique, spatial et influencé surtout par la nébuleuse du jazz anglais contemporain. Membre de l’Ezra Collective ou du groupe de Nubya Garcia, Joe Armon-Jones s’impose comme le patient anglais le plus prometteur de ce début d’année.