Derrière cet acronyme, OURS, il faut comprendre que la musique de Clément Janinet peut mordre, être mal léchée, faire trois pieds de long, mais aussi donner envie de la serrer dans ses bras, mettre sa tête dans ses poils et faire de beaux rêves avec. Peut-être qu’on exagère un peu car O.U.R.S., ça vaut surtout dire chez le violoniste français : Ornette Under The Repetitive Skies. Sous-entendu : on prend un milkshake, on mélange le minimalisme à la Steve Reich et les mélodies écorchées à la Ornette Coleman et ça donne un maëlstrom sonique aussi jouissif qu’inquiétant.