Ric Wilson

Le Grigri écoute en boucle “Banba”

La référence est claire : sur la pochette de Banba, Ric Wilson se prend pour Basquiat. Traduction : il se veut pop et brut, coloriste et coloré, artiste de rue et icone contemporaine. Mais aussi et surtout (super)héros de la culture afro-américains au milieu de Kendrick Lamar ou de Shaquille O’Neal. Car le rappeur du label de BadBadNotGood et Hanni El Khatib (Innovative Leisure) le répète comme un mantra : « Black Art Not Bad Art » (d’où l’acronyme du titre). On le savait déjà, mais il l’entonne avec une belle humeur contagieuse. Proche du Chance The Rapper des débuts (époque Acid Rap), cet EP est un bel échantillon de hip-hop made in Chicago : lumineux, mélodieux et sûr de lui. Il faut croire que ça donne des ailes de venir de la ville de Barack Obama et Kanye West. Pas sûr que Ric Wilson ferait autant le malin s’il était né à Saint-Cyr L’École.

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Le guitariste Paul Jarret et ses compères – Ariel Tessier, Julien Soro – sont de retour avec de l’invité(es) de marque, Emilie Lesbros (voix) et Catherine Delaunay (clar.). Une session improvisée pour retrouver du mordant avec ce Sweet Dog on the Moon façon Laika/Spoutnik : explosif, inventif, décisif. Coeur sur « Lunar Dog Party » et cet impératif groove qui convoque sur la piste autant Captain Beefheart que les Neville Brothers et leur Yellow Moon 🌕‬

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Comme beaucoup de bonnes choses ces dernières années, ce collectif de 6 jeunes musiciens nous viennent du sud-est de Londres. Leur particularité est d’utiliser des techniques de production old school (les 70’s sont une grosse influence) pour enregistrer leur jazz funk mélodique souvent accompagné de bonnes basses groovy. In lane est leur second EP et on sent déjà le gros potentiel. A surveiller de prêt pour la suite!

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