Ric Wilson

Le Grigri écoute en boucle “Banba”

La référence est claire : sur la pochette de Banba, Ric Wilson se prend pour Basquiat. Traduction : il se veut pop et brut, coloriste et coloré, artiste de rue et icone contemporaine. Mais aussi et surtout (super)héros de la culture afro-américains au milieu de Kendrick Lamar ou de Shaquille O’Neal. Car le rappeur du label de BadBadNotGood et Hanni El Khatib (Innovative Leisure) le répète comme un mantra : « Black Art Not Bad Art » (d’où l’acronyme du titre). On le savait déjà, mais il l’entonne avec une belle humeur contagieuse. Proche du Chance The Rapper des débuts (époque Acid Rap), cet EP est un bel échantillon de hip-hop made in Chicago : lumineux, mélodieux et sûr de lui. Il faut croire que ça donne des ailes de venir de la ville de Barack Obama et Kanye West. Pas sûr que Ric Wilson ferait autant le malin s’il était né à Saint-Cyr L’École.

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Seul album du groupe Telstars, cette pépite soulful de 1974 nous vient tout droit de la Barbade. Très dur à dénicher, Mad About Records nous gratifie d’une belle première réédition. Comme beaucoup de groupes antillais de la même époque, c’est une liberté totale et sans aucun complexe dans le son. La preuve avec le morceau World Of Tomorrow où la mélodie de 2001 Odyssée de l’espace passe à la moulinette funky. Richard Strauss et James Brown ensemble sur le dancefloor!

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Ici, free jazz, batterie groovy et instruments māori en mode noise fusionnent pour donner naissance à une musique originale, énigmatique mais aussi d’une grande beauté. Cela nous vient de Nouvelle-Zélande et c’est l’œuvre de Rāhana Tito-Taylor, producteur connu des scènes undergrounds locales, qui sort son premier album sous son pseudo Waiwhai. C’est notre belle découverte du moment et on va se presser d’aller digger les autres artistes de ce label Noah Records!

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